LA LECTURE SOULAGE LA PEINE

La lecture est depuis longtemps connue pour son apport positif dans les domaines du divertissement du développement intellectuel. Outre ces aspects, les chercheurs croient maintenant savoir que lire aiderait également à traiter la douleur chronique dont souffrent des millions de personnes à travers le monde.

Lecture de groupe

Une consommation régulière de la matière littéraire aurait des effets similaires qu’une séance de thérapie cognito-comportementale sur le cerveau, affirment les scientifiques.

En déclenchant des souvenirs anciens, datant d’une époque plus heureuse, où le mal n’existait pas, les livres peuvent aider ceux qui sont en proie à l’inconfort physique d’oublier leur douleur.

lire

La découverte a été faite par des chercheurs de l’Université de Liverpool qui ont évalué l’impact de la lecture sur divers groupes. Ils ont découvert que la lecture partagée déclenche des souvenirs positifs qui font oublier la douleur physique. Les participants aux lectures en groupe ont pour habitude d’échanger des histoires personnelles liées à leur douleur chronique, ce qui produit une certaine forme de soulagement, expliquent les auteurs.

La lecture encourage le cerveau à envoyer des messages frais dépourvus de douleur à l’organisme, écrivent les scientifiques dans leur étude publiée dans le Journal for Medical Humanities.

Alternative thérapeutique

Dr Josie Billington, coordinateur de l’étude, a déclaré: «Notre étude indique que la lecture en groupe ou partagée peut potentiellement être une alternative à la thérapie cognitive comportementale, dans la mesure où elle apporte de la fraicheur dans des zones du cerveau où résident la douleur émotionnelle en liaison avec la souffrance chronique des patients.

Cette étude précède plusieurs analyses ayant constaté que les gens sont plus susceptibles de souffrir de douleur chronique s’ils n’ont pas obtenu un diplôme universitaire. On peut citer le rapport publié par des chercheurs de l’Université de Buffalo qui ont étudié le cas de plus de 19 000 participants âgés de plus de 51 ans. Ils ont constaté que les personnes ayant moins d’éducation (un niveau moindre d’instruction) sont à 80% plus susceptibles de souffrir de douleur chronique que les personnes ayant suivi un cursus scolaire et universitaire plus élevé.

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