LE PRIX DE LA POÉSIE

Le prix Nobel de littérature 2020 a été décerné à la poète américaine Louise Glück « pour sa plume poétique incomparable qui, d’une beauté austère, rend une existence banale universelle ».

Elle est la deuxième Américaine à remporter ce prix prestigieux après Toni Morrison en 1993.

Glück est né à New York en 1943 et est professeur d’anglais à l’Université de Yale dans le Connecticut. Elle a fait ses débuts dans le monde de la littérature en 1968 avec « Firstborn » et a remporté le prix Pulitzer en 1993 et ​​le National Book Award en 2014.

Glück, la 16e femme à remporter le prix Nobel de la littérature, a publié 12 recueils de poésie et plusieurs volumes d’essais sur la poésie. Son écriture se caractérise par un souci de clarté et se concentre sur les thèmes de l’enfance et des relations familiales. Cependant, si le passé autobiographique de Louise Glück était significatif, elle n’est pas une poète confessionnelle, son style étant plus proche de celui d’Emily Dickinson. Le travail de Glück est obstiné par l’universel et s’inspire des mythes et des motifs classiques.

Passages

« Snowdrops », de sa collection primée au Pulitzer en 1992 « The Wild Iris », décrit le retour miraculeux de la vie après l’hiver:

« Je ne m’attendais pas à survivre,

La terre m’emportait.

Je ne m’attendais pas

Me réveiller, ressentir

Dans la terre humide mon corps.  »

Sa collection de 2006 « Averno » est une interprétation du mythe de la descente de Perséphone aux enfers en captivité d’Hadès, le dieu de la mort.

Sa dernière collection en date est « Faithful and Virtuous Night » parue en 2014, grâce à laquelle elle a remporté le National Book Award.

Sa collection 1999 Vita Nova se termine par les lignes suivantes :

« Je pensais que ma vie était finie et que mon cœur était brisé. / Puis j’ai déménagé à Cambridge. »

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