« MEIN KAMPF » BAT LES RECORDS DE VENTE EN ALLEMAGNE

Malheureusement, depuis avril 2016, Mein Kampf caracole à la tête des listes des best-sellers.

Le débat

Selon le directeur de l’Institut d’histoire contemporaine : « la crainte que la publication favorise l’idéologie d’Hitler ou même la rendre socialement acceptable, donnant aux néo nazis une nouvelle plate-forme de propagande, s’est avérée totalement infondée. Au contraire, le débat sur la vision du monde hitlérien et son approche propagandiste constituent l’occasion d’examiner les causes et les conséquences des idéologies totalitaires, à une époque où les opinions politiques autoritaires et les slogans de droite gagnent du terrain. Beaucoup de ceux qui ont acheté la nouvelle version se sont révélés être des lecteurs intéressés avant tout par l’histoire des idées politiques, et non des « vieux réactionnaires ou radicaux de droite ».

Récemment, le projet de réédition a même remporté le prix dénommé « La Société a besoin de la Science » assorti de 50 000 euros pour avoir « révéler les fausses déclarations et les distorsions d’Hitler, corriger les erreurs factuelles et expliquer le contexte de l’époque ».

Mais l’institut d’Histoire Contemporain de le Bavière n’est pas le seul à avoir le droit de publier le livre. En effet, le droit d’exploitation du livre étant désormais du domaine du patrimoine publique, le livre est également imprimé par d’autres éditeurs dont les penchant néonazis ne sont plus à démontrés.

En partie autobiographique, «Mein Kampf» décrit l’idéologie d’Hitler qui a servi de base au nazisme. Il a été écrit en 1924 alors que le dictateur en puissance était emprisonné en Bavière pour haute trahison, après l’échec du Putsch de Beer Hall.

Le livre expose deux idées qu’il a mises en pratique, en tant que leader de l’Allemagne, en déclenchant la Seconde Guerre mondiale :

*L’annexion des pays voisins pour gagner « Lebensraum », ou « le paradis sur terre » réservé à la race allemande ;

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