LA FACE CACHEE DU MONDE : DU CONTRE-POUVOIR AUX ABUS DE POUVOIR

Auteur :
PIERRE PEAN

Genre :
Politique

Maison d'Edition :
MILLE ET UNE NUITS

Un activisme effréné pour accélérer le processus de construction.

Les charges dépassent l’entendement de toutes les règles comptables.

La zone de discrétion nécessaire à l’exécution efficace des missions de l’Etat.

Le tandem juge/journaliste. Le premier s’autorise, au nom de la liberté de la presse et des « blocages » imputés au ministre de la justice, à bafouer le secret de l’instruction et la présomption d’innocence ; le second profite du scoop obtenu pour publier des enquêtes « à charge » sans consultation de la partie adverse.

Le premier devoir du journaliste ne consiste pas à sacrifier à l’exigence de vérité, mais de « porter la plume dans la plaie ».

« Nous avons raison d’avoir tort » Daniel Bensaïd.

Le candidat rassure les uns sans désespérer les autres.

La dame de pique du monde n’ignore pas la sourde et descendante hostilité qu’on lui voue au saint des saints. Gageons qu’en cas de conflit, elle n’aurait pas de mal à se recaser chez un des éditeurs préférés, à moins qu’aux yeux de cette profession oublieuse, sa disgrâce tempère soudain la pertinence de ses jugements littéraires.

Cet homme flamboyant sème l’inquiétude et la peur. Portant sa passion en écharpe, il offre à tous le spectacle impressionnant de ses engouements et de ses haines. S’il déteste quelqu’un, l’existence de la personne qu’il a prise pour cible risque fort de devenir un enfer.

Ivre de mots, il en oublie les actes qu’il se voit contraint de commettre pour les justifier.

« Je suis de ceux qui ne pensent pas qu’on ait le droit de dire n’importe quoi à n’importe qui, n’importe où, n’importe comment, parce qu’il peut y avoir des conséquences » Hubert Beuve-Méry.

Nous apportons simplement des vérités, partielles ou partiales, éphémères ou durables, discutables et aléatoires.

L’imposture du « nouveau monde » n’est-elle pas justement d’abriter, derrière sa distance affichée à l’égard du pouvoir politique, un nihilisme d’époque, un cynisme refondateur dont le seul moteur serait l’accroissement de l’influence de ses dirigeants ?

Passer sous la coupe de mafieux impécunieux

Entre deux maux, il faut choisir le moindre.

Les péroraisons de « Maître » Colombani n’en fini plus. On imagine son débit régulier et doucereux, la gestuelle qui l’accompagne. La main sur le cœur, il évoque la « loyauté des Corses », la valeur sacrée de la « parole donnée », la « confiance » qui n’est pas un vain mot.

La vengeance est mauvaise conseillère.

 

Des méthodes de management « autistiques ».

 

Jamais article n’a été aussi loin de son contenu.

En somme, Le Monde a soutenu Lionel Jospin « comme la corde soutient le pendu ».

La presse n’est libre que parce que la démocratie appelle un espace public pluraliste et conflictuel où les idées, les informations et les opinions s’échangent et se confrontent librement.

Il s’est fait le comptable obsessionnel de tout ce qui est supposé ne pas aller bien dans le pays.

« Vaut-il mieux être aimé que craint, ou craint qu’aimé ? Je réponds que les deux seraient nécessaires ; mais, comme il paraît difficile de les marier ensemble, il est beaucoup plus sûr de se faire craindre qu’aimer quand on a renoncé à l’un des deux » Machiavel (Prince)

Cette immunité absolue qui seule permet de fustiger et sanctionner qui que ce soit d’autre.